Randonnée du 13/04/2009
Autour de Septeuil.
- Parcours : (voir Plan) : Poltain, Dancourt, Les Plains, St Martin des Champs, Les Grous, Septeuil, Site archéologique, St Corentin, Bois de Souville : 14 Km.
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- Dénivelé cumulé : 170 m.
- Météo : départ 11°, fin de rando 18°, ciel couvert.
- Participants : Nicole, Henriette, Françoise, Yves, Dominique et Claude.
- Casse-croûte : Pont romain sur la Fléxanville (Photos 12 & 13). Gâteau chinois de Françoise et chocolats de Pâques ( Henriette, Nicole, Dominique) .
- Curiosités :
- Corbeville : Chateau (voir photo), qui est enterré dans le parc ? c'est un couturier dit Françoise ! Jacques Le Coq, descendant d'une célèbre famille de parlementaires parisiens qui possède la terre de Corbeville depuis le milieu du XVIe siècle, fait construire en 1619 un château en brique et pierre. Des lettres du roi Louis XIII l'autorisent à « faire fossés et tourelles autour de sa maison, avec pont-levis pour sa sécurité et sa défense ». Le château reste dans la famille Le Coq pendant trois siècles, jusqu'en 1920. Alexis Lallemant-Le Coq, maitre de requêtes au conseil d'État, possède le château à la Révolution. Il n'échappe à la guillotine que grâce à la chute de Robespierre et meurt dans son château à 92 ans en 1841. Au XXe siècle, après la famille Le Coq, de nombreux propriétaires se succèdent dont le fabricant de porcelaine Haviland et le couturier Jacques Fath, mort en 1954 et inhumé dans le parc de la propriété.
- Abbaye de St Corentin : (voir photo) La première abbesse de cet établissement de bénédictines est probablement Agnès de Méran, fille de Berthold, duc de Méranie, en Tyrol. Philippe-Auguste l'épouse en 1196 après la répudiation d'Ingeburg de Danemark. Le pape Innocent III excommunie le roi en 1199 et le force à se séparer d'Agnès qui se retire alors à l'abbaye de Saint-Corentin, où elle meurt de chagrin en 1204. Elle est ensevelie dans le monastère. Le coeur de Blanche de Castille, mère de saint Louis, décédée en 1252, reposerait aussi dans l'abbaye. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le monastère tire des revenus importants de la location d'appartements à des dames de la bonne société qui y mènent une existence mondaine. À la Révolution, les religieuses sont dispersées et le couvent vendu comme bien national en décembre 1792. La dernière abbesse, Françoise-Radegonde-Charlotte de Boisse, meurt à Saint-Corentin en avril 1792. Le monastère est alors complètement détruit.
- Anecdote : Après l'envol du Bernard (voir), du Michel (voir), voilà celui, moins assuré, du Claude.(photo N° 8).
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